Chômage, concurrence accrue du fait de la mondialisation, capitalisme « sauvage » : tous ces facteurs rendent la vie du travailleur de plus en plus difficile. Il s'agit de conserver sa place coûte que coûte ; pour cela, il faut être de plus en plus productif, accepter des conditions de travail toujours plus contraignantes. L'entreprise apparaît ainsi comme une jungle dans laquelle domine la loi du plus fort. Le travailleur, devenu jetable, peut-il résister à toutes ces pressions qui s'exercent sur lui ?
Chômage, concurrence accrue du fait de la mondialisation, capitalisme « sauvage » : tous ces facteurs rendent la vie du travailleur de plus en plus difficile. Il s'agit de conserver sa place coûte que coûte ; pour cela, il faut être de plus en plus productif, accepter des conditions de travail toujours plus contraignantes. L'entreprise apparaît ainsi comme une jungle dans laquelle domine la loi du plus fort. Le travailleur, devenu jetable, peut-il résister à toutes ces pressions qui s'exercent sur lui ?
Fort de son observation des entreprises, Michel Monroy répond à cette question. Il aborde ce problème des situations de pression, voire d'oppression et de compétition sauvage, qui existent dans le monde du travail, sous un angle nouveau en replaçant ces phénomènes dans une perspective historique. Ces comparaisons fécondes entre les contextes sociaux, politiques et économiques permettent de mieux comprendre comment s'exercent ces violences.
Dans La violence de l'excellence, l'auteur explique :
- quelles sont les conditions qui rendent possibles ces comportements d'oppression ;
- quels sont les contextes économiques, politiques, idéologiques qui les encouragent ;
- quelles sont les évolutions contemporaines qui semblent les imposer aux yeux de certains.
Après avoir analysé ces mécanismes d'agression qui ont cours dans le monde du travail, Michel Monroy aborde la question de la réactivité des victimes. Il montre comment ceux qui subissent des conditions de travail oppressives sont l'objet de stratégies de construction de l'acquiescement et de la résignation temporaire. A l'heure où la loi sur les 35 heures se met en place, entraînant des changements de conditions de travail, Michel Monroy pose des questions d'actualité et apporte des réponses concrètes susceptibles d'intéresser aussi bien le grand public que ceux qui, de par leur profession, cherchent à améliorer les conditions de travail.
Michel Monroy, ancien chef de service de psychiatrie, a une longue expérience de formateur en thérapie familiale et pratiques de réseaux, s'appuyant sur son travail dans les institutions, dans le cadre des entreprises et dans des actions de prévention.